07 – Cherrueix dans l’Inventaire du Patrimoine de Bretagne

Publié le par Pierre Pétour

Inventaire général du Patrimoine Culturel


Commune de CHERRUEIX

 

 

Présentation

Cette ancienne paroisse attestée en 1181, est située dans le Marais de Dol qui regroupe 22 communes depuis la fin du 18e siècle. Ogée et Orain, contribuent à la légende qui voulait qu´en 1029, Robert, duc de Normandie y ait fait construire un fort durant ses combats avec le duc de Bretagne.

Cherrueix est une commune littorale du canton de Dol-de-Bretagne, bordée à l´est par Saint-Broladre (canton de Pleine-Fougères), à l´ouest par Le Vivier-sur-Mer et au sud par Mont-Dol.

Le territoire est organisé de manière caractéristique : une succession de hameaux-rangées s´étirent le long de la route en longeant la digue, dans laquelle s´inscrit le village, lui même en rue. Parmi les principaux écarts signalés au milieu du 19e siècle, se trouvent la Larronnière, le Bas Village, qui regroupe les Cours du Bourg et le Han, la Pichardière ; seul celui de la Haute Rue du Marais n'est pas situé le long de la côte.

Au sud, imbriqués dans un réseau d´irrigation important, de grandes fermes, le plus souvent isolées, construites au 19e siècle, succèdent aux manoirs dont aucun ne subsiste et témoignent de l´importance de l´activité agricole de la commune (céréales, vergers, légumes), avec celle de la pêche à pied qui alimente le marché de Rennes (en particulier les soles), depuis la fin du 18e siècle. Dans le cadre de la présentation des progrès de l'agriculture depuis 1860, Adolphe Orain signale la commercialisation du produit de la pêche et des asperges jusqu'à Paris. Si les vergers ont disparu en raison de l´évolution des techniques agricoles, la production d´ail, d´oignons et de pommes de terres semble toujours active.

Des nombreuses maisons nobles attestées en 1500, il ne subsiste, au milieu du 19e siècle, que ceux de la Fontaine du Han, de la Mettrie (actuellement à l´état de vestige) et de l´Aumône. Des vestiges subsistent à la Rigaudaye mais la plupart de ces édifices ont été transformés en fermes et reconstruits au 18e ou au 19e siècle : le Bois-Robin, la Geslière, la Verdière, les Vergers, Bacillé, l´Essay, ou encore le manoir de la Salle (François de la Barre) sans doute l´ancien manoir des Sallées dont il subsiste des vestiges et en particulier une souche de cheminée polygonale, la Pichardière, le Rageul, Vaujour (ancien manoir de la Ville-Guillaume, ayant appartenu à Jean Vaujoyeux), ou encore la Banche.

Les moulins (actuellement au nombre de 5) sont nombreux sur le cadastre de 1812, qui montre l'emplacement des moulins détruits de la Mettrie, de Petit Masse, le moulin du Calvaire, ceux des Carrées et des Grandes Grèves. Les moulins encore existants bien que transformés sont le moulin Neuf et le moulin de la Grande Pâture, auxquels s´ajoutent trois des moulins construits dans la 2e moitié du 19e siècle : le moulin des Mondrins (2e moitié 19e), le moulin de la Colimacière, et le moulin de la Butte.

 

Retrouvez le détail sur le site de patrimoine.bzh.

 

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