23 – César Legallois : un cherrulais célèbre

Publié le par Pierre Pétour

Biographie de César Legallois :

un cherrulais célèbre

 

Médecin français et physiologiste

César Julien Jean Legallois (également Le Gallois,le 1er février 1770 à Cherrueix en Bretagne †, le 10 février 1814 à Paris) était un médecin et physiologiste français.

 

 

Sa vie sur le site de la BNF

César Julien Jean Legallois était le fils du fermier breton César Legallois (vers 1743-1784) et de son épouse Julienne Anne Thérèse Bouassier (1739-1771). La jeune mère est morte tôt, son père lui a donné une bonne éducation. À la mort de son père, Legallois avait treize ans et était étudiant au collège de Dol. Grâce à un héritage modeste, il a pu poursuivre ses études. Ses intérêts étant très variés, il remporta le premier prix de rhétorique au collège de Dol.

 

Après le soulèvement populaire du 2 juin 1793 et ​​la Grande Terreur, il était un partisan des Fédéralistes. Ces sympathies menaçaient parfois sa vie.

 

Legallois a commencé ses études de médecine à Caen et s'est poursuivi à Paris. Sa carrière a cependant été interrompue plus d'une fois par la maladie. Il est diplômé en médecine en 1801 à l' École de médecine de Paris.

 

En préparant sa thèse, il a reconnu l’importance de la recherche expérimentale. Pour cette raison, il se consacra plus tard à un grand élan de recherches physiologiques. Le sujet de sa thèse était Le sang est-il identique dans tous les vaisseaux qu'il parcourt ? présenté à l’École de Médecine de Paris. Pendant environ dix ans, il a exercé les fonctions de médecin des pauvres dans le 12ème arrondissement de Paris. En plus de la médecine, il a étudié plusieurs langues: grec, italien et anglais. Même avant son doctorat, Legallois avait acquis une expérience en médecine pratique, par exemple grâce à son travail dans divers hôpitaux. En 1813, Legallois devint directeur de l'hôpital de Bicêtre, chef de l'hospice et de la prison de Bicêtre.

 

Son fils unique, Eugène Legallois (vers 1805-1831), était également médecin. Il est décédé en 1831, de retour de Pologne, à la suite d'une épidémie de choléra.

 

 

Sa vie sur le site Wikipedia

 

César Julien Jean Legallois (de), anatomiste et physiologiste né à Cherrueix le 1er février 1770 et décédé au Kremlin-Bicêtre le 10 février 1814. Considéré comme l'un des pères de la chirurgie cardiaque moderne. Après des études au collège de Dol-de-Bretagne où il remporta tous les premiers prix de rhétorique, il poursuivit ses études à l'université de Caen. Il y consacra deux années aux mathématiques et à la philosophie. Âgé de 19 ans, il commença à étudier l'anatomie à Caen avant de poursuivre ses études médicales à Paris. Tombé malade, il revient dans sa famille et recouvre la santé. Désireux de retourner dans la capitale, mais opposé à la Convention, il s'allie aux Fédéralistes avec quelques anciens condisciples caennais. Après la victoire de la Convention, il échappe de peu à l'échafaud en raison de son instruction qui lui vaudra d'être envoyé dans son département pour y suivre l'exploitation des salpêtres et la fabrication de la poudre. En 1795, les écoles de médecine rouvrent leurs portes et il fut envoyé par son district à Paris. Il demanda, avec d'autres étudiants, la création d'une chaire de médecine pratique (ou médecine clinique) en sollicitant qu'elle fut attribuée au citoyen Jean-Nicolas Corvisart. Reçu docteur en 1801, après avoir soutenu une thèse intitulée "Le sang est-il identique dans tous les vaisseaux qu'il parcourt ?", César Legallois devint rapidement, grâce aux fruits de nombreuses expériences sur les animaux, un très grand physiologiste. En 1803, il fit imprimer "Des Recherches chronologiques sur Hippocrate" où il affirme l'existence du "père de la médecine" là où certains de ses confrères la contestaient. Quelque temps plus tard, il publia "Sur la Contagion de la fièvre jaune". Après ces premières publications, l'ouvrage pour lequel César Legallois obtint une renommée internationale dans le milieu médical est celui qu'il publia en 1812 et consacré aux "Expériences sur le principe de la vie" dans lequel il ébauche les techniques de transfusion et de transplantation d'organes. Cet ouvrage fut traduit aux États-Unis d'Amérique et en Italie peu de temps après sa parution en France. En 1813, il fut nommé directeur de l'hôpital de Bicêtre. Peu de temps avant sa mort, il rédigea également l'article sur le cœur dans le dictionnaire des sciences médicales. Son fils unique, Eugène Legallois, également médecin, mourut en 1831, de retour de Pologne où il combattait une épidémie de choléra[1].

 

 

Son œuvre scientifique

Il a entamé une longue série d'expériences physiologiques visant à étudier les conditions physiques de base nécessaires au maintien des fonctions vitales dans l'organisme.

 

Legallois a mené une série d'expériences sur des animaux pour clarifier le mécanisme de la respiration. Par décapitation (décapitation) des vertébrés ou par une autre destruction ciblée des connexions neuronales dans le cerveau et la moelle épinière, il est parvenu à la conclusion que la respiration était contrôlée par un centre respiratoire situé dans la médulla oblongate. Sa découverte fut qu'une lésion, sur une petite zone circonscrite de la moelle, inhibe la respiration (1811). Ce fut la première tentative de localisation de la régulation respiratoire, complétée par les travaux de Marie-Jean-Pierre Flourens (1794-1867).

 

L'une de ses découvertes les plus importantes a été la démonstration de l'organisation métamérique de la moelle épinière, chacune d'entre elles servant de centre neural à une région particulière (par exemple, un dermatome, un myotome) pour coordonner leur activité sensorielle et motrice.

 

L'idée d'une circulation extracorporelle a été reprise par lui en 1812 dans sa monographie Expériences sur le principe de la vie, notamment sur celui des mouvements du cœur, et sur le siège de ce principe :

"(...) Mais si l'on pouvait remplacer le cœur par une forme d'injection et en même temps fournir en permanence du sang artériel naturel ou produit artificiellement pour cette injection - à condition qu'une telle production artificielle soit possible - la vie réussirait maintenir sans effort chaque partie du corps pendant une période indéterminée: en conséquence, après décapitation, on pouvait maintenir toutes les fonctions cérébrales dans l'esprit même. De cette manière, on pourrait non seulement maintenir la vie dans la tête ou dans toute autre partie isolée du corps de l'animal, mais aussi la rappeler après son extinction complète. On pourrait aussi le rappeler dans tout le corps et accomplir ainsi sa vraie résurrection dans le vrai sens du mot (...)".
 

César Julien Jean Legallois.

 

 

Ses publications

  • Le sang est-il identique dans tous les vaisseaux qu'il parcourt ? Chez l'auteur de l'Imprimerie de Lesguilliez Frères, Paris le X (1801).

  • Recherches chronologiques sur l'Hippocrate. Paris 1804.

  • Expériences sur le principe de la vie, notamment sur celui du mouvement du cœur et le siège de ce principe. Chez D'Hautel, Paris 1812 (archive.org) ; Engl. Traduction : Thomas, Philadelphie 1813 (numérisée).

  • Oeuvres de César Legallois, médecin chef de l'hospice et de la prison de Bicêtre. Le Rouge, 1830.

  • Fragments of memoire on the time is after, the men in children, peuvent être, sans danger, prives de la respiration. Paris 1834 (à titre posthume).

 

Ouvrages sur César Le Gallois

  • W. Bruce Fye : Julien Jean César Legallois. Gryphon Editions, Birmingham (Alabama) 1989.

  • W. Bruce Fye : Julien Jean César Legallois. Dans: cardiologie clinique. Bd. 18 (1995), pages 599 et suivantes (PDF).

 

 

Son ouvrage : « Fragments d’un mémoire » (160 pages) est disponible en lecture directe à l’adresse :

 

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6359665h/f1.image

 

 

Source : https://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=de&u=https://de.wikipedia.org/wiki/C%25C3%25A9sar_Julien_Jean_Legallois&prev=search

 

 

Biographie écrite par le fils de César Legallois

 

_________________________________

[1] Biographie de César Legallois par son fils Eugène, en préface des œuvres de César Legallois - Bibliothèque universitaire de médecine - Rennes - Réf. M 52 816

 

 

 

Le livre de César LEGALLOIS : « Fragments d'un mémoire sur le temps durant lequel les jeunes animaux peuvent être, sans danger, privés de respiration, soit à l'époque de l'accouchement... soit à différents âges après leur naissance » de l'Institut royal de France - 1834 est entièrement disponible en lecture à l'adresse suivante sur le site de la Bibliothèque Nationale ci-dessous :

 

Son second ouvrage « Expériences sur le principe de la vie, notamment sur celui des mouvemens du cœur, et sur le siège de ce principe ; suivies du Rapport fait à l'Institut sur celles relatives aux mouvemens du cœur - 1812 »

 

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